L’interprète en langue des signes est soumis, dans le cadre de son activité professionnelle, à un respect de la confidentialité de ses activités et de ses bénéficiaires.
Le code déontologique :
- La fidélité. L’interprète traduit le discours émis dans son intégralité ainsi que l’intention du locuteur. Il n’omet pas d’information et n’ajoute pas d’explication.
- La neutralité. L’interprète n’intervient pas dans la communication. Il ne donne pas son avis et ne laisse pas paraître son opinion.
- Le secret professionnel. Toutes les informations traduites lors de la prestation ainsi que tous les documents confiés pour la préparation font partis du secret professionnel. En aucun cas, ils ne sont divulgués à une tierce personne.
Ce code permet à chacun de s’exprimer librement, dans sa propre langue.
La préparation de l’interprète :
Pour pouvoir interpréter le discours d’une langue vers une autre dans son intégralité, l’interprète doit avant tout en comprendre le sens.
L’interprète a donc besoin, afin de garantir une prestation de qualité, de documents de préparation de la part du client (diaporama, texte, vidéo…) pour se familiariser avec les sujets abordés.
Le code éthique :
L’interprète doit mobiliser sa mémoire, une concentration constante, puis des compétences linguistiques de haut niveau.
C’est pourquoi, comme le rappelle le Code Ethique de l’AFILS :
L’interprète s’assure qu’il dispose de bonnes conditions de travail : conditions matérielles, temps de pause, préparation, etc. En aucun cas il ne pourra travailler plus de deux heures sans relais.
Conformément à l’article L112-3 du code de la propriété intellectuelle, l’interprète est propriétaire de sa traduction et de son interprétation. Aucune utilisation, diffusion, ni commercialisation de ces derniers ne pourront se faire sans son accord.